La période de congé payé est fixée par les conventions ou accords collectifs de travail. A défaut de convention ou d'accord, elle est fixée par l'employeur en se référant aux usages et après consultation des délégués du personnel ou du comité d'entreprise. Le congé du personnel par roulement est la formule la plus utilisée.
Date des départs :
L'ordre et la date des départs sont fixés par l'employeur en tenant compte de la situation familiale des bénéficiaires et de la durée de service dans l’établissement. La date est communiquée à chaque salarié et affichée quinze jours à l’avance Une fois fixée, sauf circonstances exceptionnelles, l’ordre et les dates fixés par l’employeur ne peuvent être modifiés dans le délai d’un mois avant la date prévue (article L 241-14).
Fractionnement :
Le congé continu doit comporter une durée minimale de douze jours et une durée maximale de vingt-quatre jours.
Entre douze et vingt-quatre jours ouvrables, la durée du congé peut être fractionnée par l'employeur avec l'agrément du salarié.
Fermeture de l'établissement :
La période de fermeture doit être portée par l'employeur à la connaissance du personnel au moins deux mois avant.
Si la fermeture envisagée s'accompagne d'un fractionnement du congé, l'employeur est tenu d'obtenir l'avis conforme des délégués du personnel ou à défaut de délégués, l'agrément des salariés.
Décompte des jours de congés :
Tous les jours de la semaine sont réputés ouvrables sauf :
- le jour consacré au repos hebdomadaire (en principe le dimanche) ;
- les jours reconnus fériés par la loi et habituellement chômés dans l’entreprise.
Le décompte des jours de congés s’effectue sur la base du nombre de jours ouvrables inclus dans la période d’absence choisie, y compris pour les salariés à temps partiel.
Cumul :
Le congé peut être cumulé sur une période de trois ans, sous réserve que le salarié prenne au moins six jours de congés effectifs par an.
Maladie pendant les congés payés :
- le salarié tombe malade au moment du départ en congé : le report du congé possible,
- le salarié tombe malade pendant ses congés : le cours du congé n’est pas modifié, il n’est ni prolongé, ni reporté.
- le salarié qui rentre d’un congé de maternité ou d’adoption a droit à son congé payé annuel.